Chou frisé ou kale

Histoire :

Dans la famille des choux cultivés, le chou frisé est le seul où l’on ne mange que les feuilles, et non la tête ! Les longues feuilles frisées poussent le long d’une tige centrale assez haute, ce qui donne l’apparence d’arbustes. Ses feuilles, récoltées à maturité à la main, sont cueillies au fur et à mesure sur le plant. Les jeunes pousses sont ainsi laissées sur le pied, permettant une récolte régulière pendant l’automne et l’hivers.

Le chou frisé est une des variété de chou les plus ancienne et il faisait partie des aliments de base à Rome puis au Moyen-Âge en Europe. Il pousse en effet facilement et résiste à des températures très de froides, jusqu’à – 15°C.

De nos jours, il est très utilisé dans la cuisine du nord de l’Europe mais aussi des Etats-Unis.

Comment choisir ?

Choisirez des feuilles bien fermes et bien vertes (sauf pour les variétés pourpres, bien sûr !) en évitant les taches, les parties abîmées ou jaunies. La nervure centrale de la feuille ne doit pas être noircie ou brunâtre. Pour une fraîcheur assurée, la tige de la feuille doit être bien cassante.

Calendrier de commercialisation :

Le chou frisé peut être disponible toute l’année, mais sa pleine est octobre à avril.

Comment le préparer et le cuire :

Pour préparer le chou kale, il suffit de bien nettoyer les feuilles à l’eau, de les sécher, d’enlever la tige et la nervure centrale, puis de les couper en morceaux avant de les déguster crues ou de les faire cuire.

Pour assouplir les feuilles un peu trop coriaces, frottez-les entres elles après les avoir ciselées puis arrosées d’huile d’olive.

Vous pouvez le cuire à l’eau bouillante salée

2 minutes et le faire revenir dans du beurre. Mais aussi à la vapeur, il vous suffira de 15 minutes pour le décliner en tarte, sauté, etc.

On peut aussi le cuire au four, 20 à 25 minutes pour une déclinaison en chips.

Comment le conserver ?

Pour favoriser une bonne conservation, lavez et séparez les feuilles du chou puis placez-les dans le bac à légumes du réfrigérateur qui les conservera pendant plusieurs jours.

Suggestions d'utilisation :

Le chou frisé est facile à préparer, simple à cuisiner (cuit ou cru), le chou kale est un allié de la cuisine quotidienne.

Le chou kale peut se manger cuit : seul revenu à l’huile et bien assaisonné, en purée, en embeurrée, en soupe, en chips (cuit au four), en lasagnes, en tarte salée, dans un plat de pâtes ou de riz, en accompagnement d’un poisson, d’une viande ou encore dans une omelette… .Il est souvent associé aux pomme de terre et au lard dans des recettes d’Allemagne ou d’Alsace-Lorraine. On peut également le consommer avec des carottes, des betteraves et le relever avec du curry, de la sauce soja ou du gingembre.

Il est également très apprécié en cru : en smoothie (chou kale, carotte, pomme, gingembre, citron / chou kale orange, banane) ou en salade (en coleslaw avec des carottes et du chou-fleur par exemple).

Nos recettes :

Aucune pour le moment.

Mieux connaître :

La récolte se fait à la main, feuille par feuille, en automne et en hiver, et ce jusqu’au début du printemps. Il faut cueillir au fur et à mesure, les feuilles arrivées à maturité. Cela demande une surveillance très régulière des cultures.

Ses bienfaits :

Les atouts santé du chou kale sont nombreux : sa forte teneur en nutriments indispensables à l’organisme le classe même parmi les « super-aliments ». Il est en effet, riche en acide folique, vitamine C et en provitamine A et également source de fibres et de calcium.

Le chou frisé est une excellente source de vitamine K, qui favorise la coagulation sanguine, ce qui est une excellente chose pour la plupart d’entre nous. En revanche, chez les sujets sous traitement anticoagulant, la consommation excessive de chou, et par extension de vitamine K peut interférer avec le traitement et devenir un inconvénient. En cas de doute, il est important de solliciter l’avis d’un professionnel de santé.

En principe, le chou frisé est bien toléré au niveau digestif. Toutefois, et suivant le mode de cuisson, il peut être à l’origine de désagréments digestifs chez les sujets sensibles, ou souffrant du syndrome de l’intestin irritable : diarrhées, gaz, ballonnements, aérophagie, etc. Dans ces cas, il convient de contrôler la quantité de chou consommée et de l’associer à d’autres aliments au cours du repas. La cuisson du chou frisé dans deux eaux successives additionnées de bicarbonate peut aussi atténuer fortement les symptômes.

 

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