La viande 3-4 fois la semaine
La viande est répartie en cinq catégories : la viande rouge, la viande blanche, le gibier, la charcuterie et les abats. Source importante de protéines et de fer, la consommation recommandée est de 3 à 4 portions (100 g) par semaine, alternée avec des œufs ou du poisson, à raison d’un apport de protéines animales par jour.
Les viandes blanches regroupent le porc, le veau, la volaille et le lapin. Le bœuf, le cheval, l’agneau et le canard font partie des viandes rouges. Si la couleur n’influe pas sur la quantité de protéines, il faut savoir que la viande rouge est plus riche en fer et que la viande blanche est généralement moins grasse et moins calorique.
La couleur de la viande dépend de facteurs génétiques (pour le porc), de la nourriture et de l’âge d’abattage (pour le veau), et surtout du taux de myoglobine est une protéine qui transporte l’oxygène dans les cellules et qui est présente de manière abondante dans les muscles qui effectuent une activité prolongée.
Lipides et cholestérol sont souvent associés aux viandes. La teneur en graisses des viandes varie selon l’animal, le morceau et le mode de cuisson : les viandes les plus maigres sont le cheval, la volaille, le veau et le lapin. Parmi les morceaux les plus gras, on trouve les travers de porc, les côtes d’agneau et le jarret de bœuf.
Par les protéines, la viande contribue notamment au bon fonctionnement des tissus musculaires et à l’élaboration des cellules et à l’élaboration des cellules. Les protéines animales, contrairement aux protéines végétales, contiennent tous les acides aminés indispensables à l’organisme. Attention, consommées en excès, les viandes grasses favorisent l’obésité et les maladies cardiovasculaires.
Source de minéraux, les viandes sont riches en fer héminique (constituant du sang et des muscles) qui est absorbé à 25% par l’organisme, contre environ 5ù pour le fer non héminique, apporté par les végétaux. Indispensable à l’organisme, le fer véhicule l’oxygène dans les cellules. Les viandes apportent également du zinc, du cuivre et du sélénium.
La charcuterie, généralement à base de porc, comprend les jambons, les pâtes, les boudins, les saucisses et les andouilles. Seul le jambon cuit est maigre et peut être consommé en équivalence des viandes blanches. Les autres morceaux, riches en lipides et en cholestérol, et généralement très salés, doivent être consommés avec modération.
Le gibier est une viande chassé qui se vend fraîche à l’automne ou surgelée le reste de l’année. Avec 15 à 22 g de protéines pour 100 g, le gibier est une viande très riche en protéines et pauvre en lipides. Sa chair est dense et rassasiante, et son faible taux calorique lui permet de rivaliser avec les viendes les plus maigres.
Les abats regroupent les organes autres que les muscles. Si le plus connu est le foie de veau, d’autres morceaux tels que le cœur, la langue, les rognons, la cervelle et la tête sont également consommés dans le veau, le bœuf ou la volaille. Peu caloriques, ils sont les aliments les plus riches en fer héminique et apportent des vitamines A, B et D.